Institut Marcel Mauss
Séminaire du LIAS
“Formes Symboliques”
École des Hautes Études en Sciences Sociales
105 boulevard Raspail 75006 Paris
Salle 1
mardi 6 mai 2014, 17h à 19h
Yves-Marie Visetti (CNRS – LIAS, EHESS)
fera un exposé sur le thème :
« Motifs et expressivité »
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Argumentaire
Outre ses emplois ordinaires, la notion de motif, comprise comme motivation, se rencontre dans les champs de la psychologie, où elle représente un lieu d’affrontement entre les approches « causalistes », préoccupées de mécanismes physiologiques ou cognitifs, et d’autres, que l’on dira « phénoménologiques », où elle s’inscrit d’abord, avec les corps qui la portent, dans un ensemble humain de significations. Un imaginaire en partie semblable opère dans tous les cas, forces et valeurs se composant pour constituer lesdites motivations.
Mais le même terme revient en esthétique (arts plastiques et musique), en folkloristique, et dans les études littéraires, pour désigner cette fois, d’une production à l’autre, une composante locale, sensible ou figurative, par définition vouée à la récurrence, c’est-à-dire se reconnaissant possiblement au travers d’une série de variations ou de transformations valant comme reprises.
L’exposé tâchera de mettre en place un jeu entre les diverses acceptions du terme, dans l’idée d’introduire une notion de motif spécifiquement sémiotique, pièce d’une esthétique modale transversale à divers champs (linguistiques, psychiques, perceptifs/pratiques comme sociaux). Notion s’intégrant alors à des théories dynamicistes des formes mieux susceptibles de prendre en charge les questions d’expressivité et de sémiogenèse, et par là de rendre compte de l’entrelacs entre activité perceptive/imaginaire et activité de langage.
Mais le même terme revient en esthétique (arts plastiques et musique), en folkloristique, et dans les études littéraires, pour désigner cette fois, d’une production à l’autre, une composante locale, sensible ou figurative, par définition vouée à la récurrence, c’est-à-dire se reconnaissant possiblement au travers d’une série de variations ou de transformations valant comme reprises.
L’exposé tâchera de mettre en place un jeu entre les diverses acceptions du terme, dans l’idée d’introduire une notion de motif spécifiquement sémiotique, pièce d’une esthétique modale transversale à divers champs (linguistiques, psychiques, perceptifs/pratiques comme sociaux). Notion s’intégrant alors à des théories dynamicistes des formes mieux susceptibles de prendre en charge les questions d’expressivité et de sémiogenèse, et par là de rendre compte de l’entrelacs entre activité perceptive/imaginaire et activité de langage.